AVC ischémique chez une jeune femme

Carte d'appel

Code Clawson : 26-A-1 (Sick Call – Non-priority symptoms)

Résumé : Faiblesse et étourdissements persistants depuis trois jours.

Heure :16h21.

Âge : 20 ans.

Sexe : Féminin.

Lieu : Terasse d'un restaurant.

Mise en situation

Une femme de 20 ans est assise à la table, une cigarette à la main, lorsqu’elle commence à ressentir une faiblesse persistante et des étourdissements depuis trois jours. À l’arrivée des paramédics, elle est consciente et alerte, mais ses réponses aux questions sont erronées concernant son âge et son adresse. Son état a débuté dès son réveil, information confirmée uniquement par un témoin. Elle ne présente pas de signes immédiats de détresse respiratoire ou circulatoire (ABC normal).

Lorsqu’elle tente de se lever pour se diriger vers la civière, elle montre un déséquilibre marqué. Une fois installée sur la civière, un affaissement facial du côté droit est observé (CIN positif 1/3). En explorant son historique, elle mentionne avoir ressenti des troubles d’équilibre intermittents au cours des derniers mois, mais sans avoir consulté.

Après la confirmation du CIN positif, la patiente se plaint d’une douleur à l’épigastre. Un ECG 12 dérivations révèle des anomalies suggérant une possible atteinte cardiovasculaire. L’administration d’AAS est évitée en raison de la suspicion d’AVC.

Examen primaire

Signes vitaux

Anamnèse

Examen secondaire

Traitement et techniques

Évolution du cas

Durant le transport, la patiente reste stable, mais sa confusion persiste. L’équipe hospitalière procède rapidement à une imagerie cérébrale pour différencier un AVC ischémique d’un AVC hémorragique.

Hypothèses cliniques


💡 Point pédagogique : Les AVC chez les jeunes adultes sont rares mais possibles, souvent liés à des causes non traditionnelles comme les dissections artérielles, les troubles de la coagulation ou les cardiopathies non diagnostiquées. Une évaluation rapide et un transport vers un centre spécialisé sont cruciaux.